Claire, obscure
Claire 32 ans, est responsable clientèle dans une concession automobile, elle vit en couple avec Marc, dans un appartement en banlieue de Montpellier.
Blonde, yeux marron, svelte, elle travaille au sein de l’équipe commerciale.
Dès la commande signée et approuvée par le directeur des ventes, c’est elle qui pilote le dossier jusqu’à la livraison du véhicule.
10 ans de fidélité, un salaire correct, un véhicule de fonction, Claire est appréciée par tout le monde, pour son caractère, sa patience avec certains clients, chose rare, et difficile à trouver…
Le Directeur a toute confiance en elle, elle a appris à le connaître, et aime son humour anglais…
Claire est secondée par Nadine, jeune femme de 25 ans, célibataire, en couple épisodiquement… Dynamique et souriante, qui aime son métier, c’est elle qui réalise une partie du travail, pour collationner, vérifier, et suivre le dossier administratif, afin que le véhicule soit immatriculé, préparé et livré en temps et en heures…
Marc était commercial dans cette concession, puis il était parti chez un concurrent.
Claire avait apprécié ce jeune homme dynamique, sérieux, et avait flashé…
Mais elle n’aimait pas les liaisons entre collègues…
Aussi, quand Marc est parti, ils se sont revus, ils se sont aimés, et se sont mis en couple.
Cela fait 5 ans… Claire est heureuse, libre, mais elle espérait un enfant, son horloge biologique avançant à grands pas…
Marc était d’accord, mais…
Ce matin, il est sorti assez tôt…
Quand elle a rangé la chambre, elle a trouvé un cheveu blond et long, sur la veste qu’il portait hier.
Claire n’est pas spécialement jalouse, et Marc a un métier qui le met en contact avec la clientèle… En essayant un véhicule… Ou au bureau…
Ce n’est pas une preuve formelle… Mais…
Marc est brun, yeux verts, svelte, souriant, agréable, il plait aux femmes…
C’est un peu pour cela qu’elle avait craqué…
C’est la première fois qu’elle ressent un pincement au cœur…
Oh ! Pas une réelle jalousie, juste un sentiment nouveau… Une ombre au tableau…
Les hommes sont attirés par le sexe faible… Et ils sont souvent faibles devant lui…
Quand Marc lui fait l’amour, elle est au paradis ! Ivresse des sens, elle a appris à participer, à rendre les caresses, pour atteindre le nirvana…
C’est la seconde raison, car il le fait bien et souvent !
Claire a eu quelques amants, dont un pendant 7 ans… Entre 20 et 27 ans…
Elle avait déchanté, peu à peu, jusqu’à la fin de cette première aventure sérieuse…
Leur passion s’était éteinte et ils s’étaient séparés d’un commun accord.
Marc, c’était réfléchi. Elle avait hésité, mais quand l’amour frappe à la porte…
Quand elle parle mariage, il sourit… Elle pense qu’un jour, il l’invitera quelque part, et lui offrira une bague…
Le cheveu est revenu…
Hier soir…
A l’intérieur de sa veste en cuir, un cadeau qu’elle lui avait fait pour leur première année…
Elle avait un peu oublié, mais c’est le même ! Blond et long…
De plus le cuir a une odeur… Un parfum ?
Ses yeux s’assombrissent…
Non ! Pas lui ! Pas maintenant !
Pourtant, avant de s’*******r, il lui fait l’amour passionnément…
Une séance divine, comme souvent, sans protocole, avec tendresse, où elle prend les rênes, enchainant les orgasmes… Puis plus macho, jubilation totale, qui se termine en sodomie, avec les étoiles, dans un lit dévasté, à refaire…
Elle aime s’*******r enlacée dans ses bras, leurs corps repus, leurs désirs assouvis, sensation de plénitude et sommeil assuré…
Ce matin, il a pris sa douche en premier, ils ont déjeuné, puis il est parti, souriant, en chantant, après un baiser…
Je me fais des films… La manière dont il m’a prise hier soir !
Cela a duré… Duré… J’étais sur mon nuage, et je lui rendais caresse pour caresse, amoureuse et déchaînée…
Il m’en faut guère pour m’exciter… Mais je ne devrais pas le dire à haute voix…
Bref, pendant 2 jours, aucune trace, ni cheveu, ni rouge, ni d’autres tâche sur ses vêtements…
Nadine, m’en parlait encore il n’y a pas longtemps, elle venait de rencontrer un homme, marié sans doute, manquant de tendresse et de sexe, et elle se régalait. Elle n’avait que rarement vu ça !... Un sexe hors du commun et un passionné de la femme, avec tout ce qui va avec… Ils ont fait l’amour tout le week-end, elle était éreintée…
- Tu sais Claire, on se connait un peu, si toi aussi tu veux te confier… Je trouve que cela est normal de nous confier sur nos amants… D’échanger nos points de vue sur les hommes, de les comparer… On apprend de nos expériences et de nos échanges…
- Le rythme du travail nous isole… Mais le Covid nous avait rapprochées sur ce plan…
- Ah, tu parles du baiser… Oui… Un trop plein de rancœur pour ma part, et toi un manque de tendresse… Et on s’est embrassées dans ce bar, soudainement, dans un élan mutuel… Un baiser furtif, qui sans doute cache des penchants lesbiens…
- Tu crois ? Pas pour moi… Tu es jolie, adorable, sensuelle quand je te regarde, mais j’ai un frein… Rien avec les collègues de bureau… C’était la raison du non avec Marc quand il était ici… Et puis je ne me sens pas lesbienne… Je l’aime…
- Tu t’es rattrapée… J’espère qu’il est à la hauteur de tes espoirs… On en avait discuté un peu… Tu étais sur un nuage…
- Oui, je le suis toujours parfois… 5 ans c’est un peu tombé… Mais juste hier soir ! Il s’est rattrapé du mois dernier ! Il m’a mis des papillons, m’a fait briller les étoiles, le kamasoutra n’a pas suffi !
- Pas possible ! Mon ex-ami était pareil… J’avais hâte d’être au lundi pour me reposer…
- Je m’en souviens !... Tu avais des poches sous les yeux… Tu marchais de travers…
- C’est vrai ! Du bon temps… Du sexe dans toutes les positions, dans toute la maison, et même dehors, dans le jardin… Le banc s’en souvient encore, il a perdu une planche…
- Tu ne m’en veux pas pour le baiser ?
- C’était moi ou toi ?
- On n’en n’a plus reparlé…
- Oui, c’était un instant d’évasion alcoolisée…
- Un manque aussi, car le Covid nous isolait…
- Un fantasme partagé ?
- Tu crois ? Tu avais aimé ?
- Et toi ?
- Ah !... Bon, je suis ta chef, je te réponds… Oui ! Je n’avais pas repris contact avec Marc… Ma libido faisait des siennes… Pas de plan Q, mais des envies… J’ai senti mon ventre s’embraser quand nos lèvres se sont touchées, puis ouvertes…
- Oui, pareil… Un délice de sentir ce partage… Tu m’as rendu le baiser, je te l’ai rendu encore… Et on a réagi ensemble !
- Surprises, mais pas fâchées… Un instant d’égarement comme tu dis, à cause de ces cocktails antillais…
- Je n’en n’ai plus commandés…
- Moi non plus…
- Je… J’ai pensé souvent à te le demander…
- Quoi ?
- Si tu aimerais recommencer ?…
- Ah !... En ce moment Marc me laisse des messages inopinés… Des cheveux blonds, des absences… Je pensais hier soir qu’il se faisait pardonner…
- Ah ! A ce point ? Le mien aussi, on a un creux… Flirter ne serait pas tromper ?
- On m’a toujours dit ça…
- Tu peux te libérer ?
- Jeudi soir, je suis sensée être invitée par une amie…
- Alors moi aussi, je suis seule en ce moment… Il est dans sa famille…
- Vrai ?
- Oui, sa mère n’est pas très bien. Elle vit à Strasbourg, ça fait une trotte… Il est monté la semaine…
- Bon tu m’invites ? Officiel ? Un repas entre filles ?
- OK, une soirée pyjamas !
- Ah, oui, génial ! Je vais le lui annoncer ce soir…
La journée est passée vite…
Je ne me souvenais pas trop de cette incartade avec Nadine… Un instant de folie, une attirance subite et partagée, nos lèvres qui se joignent, dans un bar avec des espaces privés… Il ne restait que ça et on voulait parler de nos déboires amoureux, au calme…
Assises côte-à-côte, on discutait et soudain, une onde de cafard, 2 verres de Ti-punch, on se regardait, nos lèvres se rapprochaient, et on s’est enlacées tendrement en s’embrassant…
Pour moi, c’était comme un avec un homme… Un flirt…
Elle aussi, on a régi ensemble, surprises… J’étais encore sous le choc, mon ventre se calmait… Je n’ai jamais dit que j’aurais aimé continuer… Mon esprit avait mis un stop…
On s’est séparées en disant que c’était idiot, qu’on avait nos vies, nos hommes, même si justement, on était là pour faire un point…
Et puis elle était ma collègue, et je l’appréciais en tant que telle…
Je n’avais jamais eu de relations sexuelles avec une femme, juste des attouchements dans ma tendre *********…
- Salut toi…
- On s’embrasse ?
Un bisou sur les joues, comme entrée en matière…
Elle a préparé un repas, servi dans sa cuisine, vaste et claire, avec vue sur la campagne…
Apéro, on trinque, on en revient à ce fameux soir…
On est là pour le faire, ce saut dans l’inconnu d’une relation lesbienne à titre d’expérience…
- Tu le veux toujours ? On n’en n’a pas reparlé au bureau…
- J’y ai pensé, et repensé, et oui, je suis, comment ils disent, consentante !
- Viens sur le canapé, on mangera après… A moins que tu ne préfères ma belle chambre de célibataire ?
- La chambre, rideaux fermés, lumières tamisées, lit douillet, ambiance érotique…
Son baiser est merveilleux et mon ventre s’illumine…
D’un seul coup, debout, une étreinte sauvage, le même élan mutuel qui nous avait réunies…
On échange nos salives… Le flirt est acté…
On découvre cette complicité… Ce silence, cette tendresse, et nos mains qui découvrent l’autre femme…
La chaleur de son corps qui épouse le mien, et ce frottement délicieux de nos ventres et de nos poitrines, qui nous mettent en émoi, qui nous mettent le feu !…
Nos bras qui nous enserrent, nos mains qui se glissent, qui rendent compte de notre désir qui monte, qui s’installe…
On se calme… Nous regardant dans les yeux, puis serrées, tête contre tête, comme si on dansait…
Ses lèvres dans mon cou… Je frissonne…
Mon corps réagit à ces sollicitations sensuelles…
Ses mains glissent le long de ma robe…
Elle m’offre ses seins…
Nous sommes sur la même longueur d’onde…
On flirte en nous déshabillant, tendrement enlacées, jetant nos effets sur une chaise devant nous, restant en culotte…
- Tu es belle…
- Je suis bien dans tes bras…
- J’ai ressenti la même chose, quand tu m’as embrassée…
- Moi aussi… Mon ventre, une onde de chaleur… Comme avec un homme…
- Oui, vrai ! Viens… Goûtons à nos délices…
Ventre contre ventre, pubis en bataille, nos culotent s’évadent…
J’ai envie d’y goûter… A ce sexe de femme… A ce trésor caché…
Ma langue glisse, elle s’est écartelée et offerte, elle avait deviné, alors j’ai fait pareil, pour partager ces instants de découverte…
Mon ventre est en émoi, ma langue découvre son bonbon, son calice, elle se gave de nectar sucré, de parfums sensuels, mes cuisses s’écartèlent, la sienne met le feu à ma minette !
On feule toutes les deux ensemble, dans un accord parfait, nos sexes se percutent, s’embrochent, c’est stupéfiant, on les frotte, nos sucs se mélangent, et des sensations incroyables naissent dans nos vulves surexcitées…
On coule nos effluves de femmes, encastrant nos sexes, en nous embrassant, puis tâtant çà et là, massant ses seins, ondulant nos reins, pour vibrer cette première caresse très sensuelle…
On se tourne, on écarte nos cuisses, on passe en 69 allongées têtes-bêches, nos minettes exposées, ouvertes, sensibles…
Et nos langues font le reste, électrisant nos parties génitales, irradiant notre bas-ventre, on gémit de plaisir, ensemble, et c’est génial…
Elle suce mon clitoris, je découvre le sien et d’un doigt assuré, je le tourne, le sentant s’ériger, la faisant délirer, trembler sa jouissance, me donnant à elle, emportée par un orgasme…
- Oh, oui… C’est bon… J’aime tout…
- Moi aussi, c’est dément !
On ose… Nos doigts pénètrent nos puits d’amour en même temps, glissent, nous unissent dans des gémissements de félines…
On échange, on se tord, on essaie de provoquer, d’affoler, en pratiquant ce qu’on aime…
Je suce ses tétons rougis, je les malaxe tendrement, ses doigts me font minette, je coule entre ses doigts, comme un abricot juteux dont elle se pourlèche…
Des minutes d’un plaisir nouveau ; intenses, délibérément sensuelles, provocant un brin d’empathie, de sentiment, voire plus…
Je la vois en amante, et non plus en collègue…
Un pas de franchi, au-delà de l’expérience physique, j’ai un ressenti dans mon esprit, qui me fait aller vers elle, penser à elle, la faire jouir à mon tour, en l’embrassant comme un amant…
Elle doigte mon anus, j’en jouis de plaisir, je me donne, je la pénètre à mon tour, elle s’ouvre, et jouit comme moi, en se massant les seins et débitant des onomatopées cochonnes et délirantes...
On mange, on s’embrasse, on retourne au lit, on se caresse encore…
Je me sens ailleurs, avec elle, en vacances, en rêve ?
On se frotte tendrement, nos sexes masturbés par nos doigts délivrent leurs sucs, ruissellent, et on ose tout, lancées dans un concours de la plus jouissive des positions, vulves contre vulve, elle sur le dos, genoux repliés, sa foufoune à l’air, et la mienne venant frotter la sienne, les lèvres pleines de jus, j’ondule sur cette croupe offerte, on jouit ensemble, un tableau inédit pour moi et pour elle, qui n’avait aucune expérience dans ce sexe…
On va jusqu’au bout, délirant nos orgasmes, on tombe de côté, toujours collées par nos sexes, elle peut alors bouger un peu plus, et me donner toute sa sensualité et exprimer son plaisir à nous gousser…
C’était bon, intense, jamais atteint, nouveau, perturbant…
On reste enlacées, hébétées par cet élan mutuel et spontané…
Et si c’était ça ma voie conjugale ?
Vivre avec une femme, nous aimer, partager, vivre ces moments intenses, et aussi faire un enfant, à nous deux, élevé dans un cocon, avec tout ce que nous apportons…
- Je…
- Oui Claire ?
- J’adore… Je n’avais jamais envisagé de jouir autant dans les bras d’une femme… Juste parfois, comme dans ce bar, ressentir une sorte d’aimant…
- Moi aussi… Ce que je viens de ressentir bouleverse mes pensées… Tu m’apportes ce qui me manque… Tendresse, patience, partage, sexe, et cette complicité, qui nous unit…
- Je sais que tu n’aimes pas mêler sexe et travail… Je comprends… Je serai imperturbable au bureau… Poker face…
- Pareil, pas de changement dans nos rapports pros… Mais mes yeux te regardent avec un brin de tendresse désormais…
- Les miens se sont remplis de larmes, en te voyant jouir comme avec un amant…
- Nous aimons les même caresses… Nous aimons faire l’amour… Nous nous connaissons, la complicité a été immédiate, et aucun sentiment pour perturber ce premier échange… On a bien fait de réessayer… Ce baiser m’avait laissé un goût de regret…
- Je pense que pour moi aussi… J’ai fermé les yeux, rêvant de sentir la chaleur de ton corps contre le mien, avant de réagir à la situation…
- Mais…
- Oui ?
- Nous 2, on n’a pas d’avenir…
- J’y pense, je sais… Toi, tu es libre, tu as été déçue par ton ex, moi j’ai des doutes sur Marc… On s’entend bien, on s’apprécie… Il suffirait d’une étincelle pour que tout explose !...
- Tu crois qu’on pourrait vivre ensemble ?
- En tous cas, pour notre libido, y a pas photo, on est d’accord !
- Entre femmes, c’est tellement plus tendre, plus sensuel, plus partagé…
- Oui… On se revoit quand ?
- Ouh !...
- Je vois une solution…
- Laquelle ?
- On fait une soirée chez toi, et on laisse faire la nature…
- Ah ! Ça ! Tu parles de Marc ! Si tu lui laisses une ouverture, il va s’y engager ! On ne l’a jamais fait, mais il adore regarder des vidéos de femmes entre elles et en trio avec un mâle… Tu veux baiser avec Marc ?
- Pour le tester, pour toi, et puis pour nous maintenant, autant ne pas se cacher…
- C’est pas con, cela permettrait de tester ses limites…
- Et de le museler…
Samedi soir… Une soirée improvisée… Elle me téléphone en pleurs… Une artiste !
Il écoute vaguement… Je l’invite…
- C’est Nadine, larguée et solitaire… Je viens de l’inviter…
- Oh !... Elle travaille avec toi… Tu prends un risque, de la prendre en amitié…
- Je sais, mais elle m’est précieuse. Il faut qu’elle réagisse et oublie ce connard…
Les hommes sont désespérants d’égoïsme… Fondue bourguignonne ?
- Oui, c’est festif, on plaisantera, si elle réagit à mes blagues…
- Et à ton humour…
Je fais les présentations, évidentes, on est trois…
Elle a mis une robe rouge, sexy… Ses yeux sont rouges, elle lui sourit…
On parle du temps, du jardin, de la télé, des films de la semaine…
Le repas est gentillet, elle arrive à sourire aux plaisanteries de Marc…
Elle reçoit un gage, pour avoir perdu son pain…
Elle se plie au règlement « fondue »…
Le gage est de boire un petit verre de Cognac, d’un trait…
- Ouah ! ça fait du bien ! Merci… Je me sens mieux… Mon connard de copain a filé ce matin, emportant ses affaires, sa valise, ses disques, et ses habits… Cela m’avait donné un spleen, de me retrouver seule… J’ai essayé d’avoir une amie, mais pas joignable, alors j’ai pensé à toi… Je me suis imposée à vous, dans votre nid d’amour… Je m’en excuse de perturber votre intimité…
- Mais au contraire, tu l’illumines avec ta robe rouge, ton sourire et ta beauté…
- Oh, Marc ! Tu me dragues devant ta femme ?
- C’est juste un compliment mérité… Claire me comprendra… Je suis cash, parfois et dis ce que je pense…
- Alors jouons au jeu de la vérité… On ne se connait pas, et avec Claire, nous ne nous sommes pas amies, au sens échange et intimité…
- Tu sais que je n’aime pas les rapprochements entre collègues ou employés… On s’entend bien depuis des années, pour le job…
- C’est vrai, elle nous guide, nous dirige, mais n’impose jamais… Elle organise…
On va prendre le café au salon, sur la canapé…
Elle est rouge, le cognac a fait effet et le vin de Savoie aussi…
- Ouh, j’ai besoin d’un café, ou je vais plonger dans ces coussins…
- Tu peux rester dormir ici, ça ne nous dérange pas…
Sa robe remonte un peu, quand elle se penche pour vider sa tasse…
Marc, face à elle, doit se régaler…
- Tu veux un second café, un cognac ?
- Non, c’est gentil, je me sens un peu pompette… Il faut que je bouge…
- Oh, oui, si on mettait de la musique ?
- Marc, fais la danser, pendant que je débarrasse…
- Tu veux de l’aide ?
- Mais non, dansez ensemble !
La voici enlacée avec un Marc souriant… Ils échangent des paroles que je n’entends pas de la cuisine… Elle a l’air de le draguer, s’abandonnant contre lui, la tête dans son cou…
Le slow est prenant et tendre…
Ils se sourient… Elle me regarde… Je lui fais un signe…
Les mains de Marc la serrent contre lui, descendent dans ses reins, remontent…
- Il fait bon chez vous… J’ai bien fait… Vous êtes adorables tous les deux…
Marc, les mains dans ses reins, plaque son ventre contre le sien…
Ça devient chaud entre eux…Elle ondule, se frotte doucement…
Il doit la désirer, de la sentir ainsi, s’abandonner contre lui, maintenant elle passe ses mains autour de son cou…
Je vois ce qu’elle cherche… Elle l’excite !
Elle doit ressentir le sexe contre son ventre…
Ça me donne envie, moi aussi…
Marc me regarde…
Je m’approche d’elle… Je prends le relais de mon mari…
Elle reprend la même position, seins contre seins, ventre contre ventre…
Tout remonte dans mon esprit, j’ai envie d’elle…
Notre baiser est tendre et suave, tout mon corps ressent une onde de chaleur…
Je viens d’avoir un orgasme… Merveilleux de douceur, de tendresse…
Marc est interdit, assis, il nous regarde…
- Elle a besoin de repos, plus que de sentir ton sexe… Elle dort sur mon épaule… Emmène-la dans la chambre d’amis…
- Mais ! Non… Je…
- Je te connais Marc ! Tu étais à deux doigts de l’embrasser…
- Tu l’as bien fait ; toi !
- Juste de la tendresse et un merci d’avoir pensé à nous pour se faire consoler…
Il la soutient, j’ouvre la porte, éclaire, puis il sort…
Je lui ôte sa robe…
Elle est belle, désirable, en sous-vêtements coordonnés…
Je l’allonge et la recouvre d’un duvet…
Je range le reste, puis je vais dans ma chambre…
Marc me sourit…
- Tu es une drôle de bonne-femme… Tu ne la connais pas et tu l’embrasses pour la consoler !
- Je ne supporte pas te voir bander comme un taureau vicieux !
- Je… Et cela te permet de l’embrasser, ou j’ai raté un épisode ?
- Et toi ? Avec tes vestes pleines de cheveux blonds, tu as une explication ?
- Ah ? Des… cheveux blonds et longs ? Je ne vois pas !…
- Si, tu vois, je n’ai jamais dit « long »… Alors assume ! Je vais passer la nuit avec elle, pour la surveiller… Bonne nuit ! Et demain, je veux une explication !
De sentir son corps presque nu contre le mien m’affole et j’ai du mal à m’*******r…
J’ai envie de lui faire l’amour… Je revois notre soirée… Je ressens la même attirance…
Je me serre contre elle… Jusqu’à nous enlacer…
Elle me sent sans doute et respire moins fort…
Elle cuve… Elle ronflotte…
Sa peau est douce… ma main se fait légère… Elle m’ouvre ses cuisses, je me tourne de côté, une jambe à moitié sur elle…
Je frotte mon ventre sur le sien… Je sens ma vulve picoter… Je coule de désir…
Sa main glisse sous ma culote, la descend…
J’écarte les cuisses et sa caresse me fait jouir, son doigt m’a pénétrée et tourne dans mon vagin, il glisse et ressort, un autre trouve mon petit sexe caché…
Il me fait délirer… Il s’attarde sur mon clitoris bien réveillé, je tremble…
Je jouis de nouveau, emportée par une autre vague…
Je descends sa culotte, je retire le drap, la fait glisser jusqu’à ses pieds…
Je soulève ses cuisses, replie les genoux, sa chatte bien ouverte…
J’embrasse, je suce, je lèche, je salive, je savoure, je flirte… Elle feule son plaisir…
S’emboite en 69…
Mon doigt glisse une phalange, dans son méat détrempé… Elle soupire, s’écartèle…
Puis, chacune d’une main traitresse, on se masturbe réciproquement, nous délivrant de ce stress, de nous retrouver ici…
- Viens ! Oui, fais-moi jouir…
- Toi aussi ! J’ai envie de toi !
On ondule nos bassins, on se fait plaisir, on se fait jouir, on se pénètre magistralement, avec trois doigts en forme de sexe… C’est divin de se masturber en même temps…
Marc a ouvert la porte…
Il nous regarde… Il est nu…
Son sexe attire nos regards !
- Viens ! Baise nous ensemble ! Elle a besoin de sexe, et moi aussi, de m’éclater, de vivre des moments enivrants…
- Oui, viens, Marc, prends-moi avec Claire… Baisez-moi ensemble, ça fait longtemps que j’espère combler ma libido, me sentir de nouveau femme, désirée et partagée et réaliser mes fantasmes ! Devenir libertine…
Nadine a envie de lui, ma main dans sa chatte ne suffit pas…
Elle se tourne en levrette, ma main dans son vagin…
Elle lui offre son derrière… Il n’hésite pas un seul instant…
En nous caressant ensemble, massant nos seins, il flatte nos croupes, la prépare à ce qu’elle demande…
Puis il s’installe entre ses cuisses, son membre dressé…
Je le prends de ma main libre et le conduits sur l’anus luisant de sécrétions…
Le gland s’enfonce délicatement…
Elle se contracte et gémit de crainte, mais Marc est un expert.
Il passe sa rondelle doucement, attentif à ses réactions…
Puis il plonge dans ses entrailles, par des mouvements cadencés, de plus en plus excitants, lui provocant un orgasme irréel d’intensité…
Et tandis qu’il la sodomise, je la doigte avec mes trois doigts en ogive, et elle s’ouvre, se donne, jouit de nos caresses, par une ondulation de son bassin, se libérant sans complexe et s’exprimant avec force onomatopées…
Son orgasme puissant nous prend aux tripes, je m’allonge pour l’embrasser passionnément, masser ses seins, toucher les bourses de Marc qui la lutine avec application…
Elle a joui intensément, dans tout son corps…
- Vas-y, prends-la, tu en avais envie tout à l’heure en bandant comme un taureau !
Il la saisit par les hanches et la pilonne…
Ses seins battent la chamade, elle gémit, ondule sous lui, griffe les draps…
Et quand il ressent arriver la fin, il lui donne ses derniers coups de reins libérateurs, qui l’emportent dans ses nuages...
Il se vide en ahanant son plaisir de mâle, comme il me le fait parfois…
Puis il retombe entre nous, épuisé, vidé et content !...
- Oh, que c’est bon de faire l’amour entre amis, sans gêne, total, sans limite… Merci à tous les deux… Je me sens mieux… Vous m’avez libérée… J’ai joui tout mon *****, en libertine… Claire, reste avec moi… J’ai besoin de ta tendresse…
Au matin, nous nous levons dans les brumes…
Ce que nous voulions, nous l’avons eu !
Il nous a baisées toutes les deux…
Surtout elle !
Une nouveauté pour lui ! Affriolante ! Qui n’a pas froid aux yeux, se laissant tripoter devant Claire, en dansant…
Son regard coquin, ses yeux tristes, sa chaleur et son rire, et ses formes très attirantes, les feux verts qui s’allument, et notre complicité entre femmes…
Puis la découverte dans un partage inédit pour lui…
Des seins doux et pleins, une chatte avide de sexe et suave, un fourreau divin…
De quoi performer pleinement, excité par nos caresses lesbiennes devant lui…
Nadine a été le déclencheur d’une nouvelle passion… D’une nouvelle histoire…
Elle est devenue notre amie à tous les deux, Marc étant ravi…
Nous nous voyons très souvent, et Nadine partage ainsi nos vies, notre lit, se faisant souvent dévorer par nos jeux bisexuels très coquins…
Nous formons un trio de choc, au point d’être inséparables, de vivre ensemble…
Marc nous suffit (pour l’instant), mais on entretient des fantasmes, Nadine et moi, pour étendre notre trio, accédant à une parité nécessaire, pour nos libidos de femmes indépendantes et libertines…
FIN
Marika 842010 – Mars 2024
Blonde, yeux marron, svelte, elle travaille au sein de l’équipe commerciale.
Dès la commande signée et approuvée par le directeur des ventes, c’est elle qui pilote le dossier jusqu’à la livraison du véhicule.
10 ans de fidélité, un salaire correct, un véhicule de fonction, Claire est appréciée par tout le monde, pour son caractère, sa patience avec certains clients, chose rare, et difficile à trouver…
Le Directeur a toute confiance en elle, elle a appris à le connaître, et aime son humour anglais…
Claire est secondée par Nadine, jeune femme de 25 ans, célibataire, en couple épisodiquement… Dynamique et souriante, qui aime son métier, c’est elle qui réalise une partie du travail, pour collationner, vérifier, et suivre le dossier administratif, afin que le véhicule soit immatriculé, préparé et livré en temps et en heures…
Marc était commercial dans cette concession, puis il était parti chez un concurrent.
Claire avait apprécié ce jeune homme dynamique, sérieux, et avait flashé…
Mais elle n’aimait pas les liaisons entre collègues…
Aussi, quand Marc est parti, ils se sont revus, ils se sont aimés, et se sont mis en couple.
Cela fait 5 ans… Claire est heureuse, libre, mais elle espérait un enfant, son horloge biologique avançant à grands pas…
Marc était d’accord, mais…
Ce matin, il est sorti assez tôt…
Quand elle a rangé la chambre, elle a trouvé un cheveu blond et long, sur la veste qu’il portait hier.
Claire n’est pas spécialement jalouse, et Marc a un métier qui le met en contact avec la clientèle… En essayant un véhicule… Ou au bureau…
Ce n’est pas une preuve formelle… Mais…
Marc est brun, yeux verts, svelte, souriant, agréable, il plait aux femmes…
C’est un peu pour cela qu’elle avait craqué…
C’est la première fois qu’elle ressent un pincement au cœur…
Oh ! Pas une réelle jalousie, juste un sentiment nouveau… Une ombre au tableau…
Les hommes sont attirés par le sexe faible… Et ils sont souvent faibles devant lui…
Quand Marc lui fait l’amour, elle est au paradis ! Ivresse des sens, elle a appris à participer, à rendre les caresses, pour atteindre le nirvana…
C’est la seconde raison, car il le fait bien et souvent !
Claire a eu quelques amants, dont un pendant 7 ans… Entre 20 et 27 ans…
Elle avait déchanté, peu à peu, jusqu’à la fin de cette première aventure sérieuse…
Leur passion s’était éteinte et ils s’étaient séparés d’un commun accord.
Marc, c’était réfléchi. Elle avait hésité, mais quand l’amour frappe à la porte…
Quand elle parle mariage, il sourit… Elle pense qu’un jour, il l’invitera quelque part, et lui offrira une bague…
Le cheveu est revenu…
Hier soir…
A l’intérieur de sa veste en cuir, un cadeau qu’elle lui avait fait pour leur première année…
Elle avait un peu oublié, mais c’est le même ! Blond et long…
De plus le cuir a une odeur… Un parfum ?
Ses yeux s’assombrissent…
Non ! Pas lui ! Pas maintenant !
Pourtant, avant de s’*******r, il lui fait l’amour passionnément…
Une séance divine, comme souvent, sans protocole, avec tendresse, où elle prend les rênes, enchainant les orgasmes… Puis plus macho, jubilation totale, qui se termine en sodomie, avec les étoiles, dans un lit dévasté, à refaire…
Elle aime s’*******r enlacée dans ses bras, leurs corps repus, leurs désirs assouvis, sensation de plénitude et sommeil assuré…
Ce matin, il a pris sa douche en premier, ils ont déjeuné, puis il est parti, souriant, en chantant, après un baiser…
Je me fais des films… La manière dont il m’a prise hier soir !
Cela a duré… Duré… J’étais sur mon nuage, et je lui rendais caresse pour caresse, amoureuse et déchaînée…
Il m’en faut guère pour m’exciter… Mais je ne devrais pas le dire à haute voix…
Bref, pendant 2 jours, aucune trace, ni cheveu, ni rouge, ni d’autres tâche sur ses vêtements…
Nadine, m’en parlait encore il n’y a pas longtemps, elle venait de rencontrer un homme, marié sans doute, manquant de tendresse et de sexe, et elle se régalait. Elle n’avait que rarement vu ça !... Un sexe hors du commun et un passionné de la femme, avec tout ce qui va avec… Ils ont fait l’amour tout le week-end, elle était éreintée…
- Tu sais Claire, on se connait un peu, si toi aussi tu veux te confier… Je trouve que cela est normal de nous confier sur nos amants… D’échanger nos points de vue sur les hommes, de les comparer… On apprend de nos expériences et de nos échanges…
- Le rythme du travail nous isole… Mais le Covid nous avait rapprochées sur ce plan…
- Ah, tu parles du baiser… Oui… Un trop plein de rancœur pour ma part, et toi un manque de tendresse… Et on s’est embrassées dans ce bar, soudainement, dans un élan mutuel… Un baiser furtif, qui sans doute cache des penchants lesbiens…
- Tu crois ? Pas pour moi… Tu es jolie, adorable, sensuelle quand je te regarde, mais j’ai un frein… Rien avec les collègues de bureau… C’était la raison du non avec Marc quand il était ici… Et puis je ne me sens pas lesbienne… Je l’aime…
- Tu t’es rattrapée… J’espère qu’il est à la hauteur de tes espoirs… On en avait discuté un peu… Tu étais sur un nuage…
- Oui, je le suis toujours parfois… 5 ans c’est un peu tombé… Mais juste hier soir ! Il s’est rattrapé du mois dernier ! Il m’a mis des papillons, m’a fait briller les étoiles, le kamasoutra n’a pas suffi !
- Pas possible ! Mon ex-ami était pareil… J’avais hâte d’être au lundi pour me reposer…
- Je m’en souviens !... Tu avais des poches sous les yeux… Tu marchais de travers…
- C’est vrai ! Du bon temps… Du sexe dans toutes les positions, dans toute la maison, et même dehors, dans le jardin… Le banc s’en souvient encore, il a perdu une planche…
- Tu ne m’en veux pas pour le baiser ?
- C’était moi ou toi ?
- On n’en n’a plus reparlé…
- Oui, c’était un instant d’évasion alcoolisée…
- Un manque aussi, car le Covid nous isolait…
- Un fantasme partagé ?
- Tu crois ? Tu avais aimé ?
- Et toi ?
- Ah !... Bon, je suis ta chef, je te réponds… Oui ! Je n’avais pas repris contact avec Marc… Ma libido faisait des siennes… Pas de plan Q, mais des envies… J’ai senti mon ventre s’embraser quand nos lèvres se sont touchées, puis ouvertes…
- Oui, pareil… Un délice de sentir ce partage… Tu m’as rendu le baiser, je te l’ai rendu encore… Et on a réagi ensemble !
- Surprises, mais pas fâchées… Un instant d’égarement comme tu dis, à cause de ces cocktails antillais…
- Je n’en n’ai plus commandés…
- Moi non plus…
- Je… J’ai pensé souvent à te le demander…
- Quoi ?
- Si tu aimerais recommencer ?…
- Ah !... En ce moment Marc me laisse des messages inopinés… Des cheveux blonds, des absences… Je pensais hier soir qu’il se faisait pardonner…
- Ah ! A ce point ? Le mien aussi, on a un creux… Flirter ne serait pas tromper ?
- On m’a toujours dit ça…
- Tu peux te libérer ?
- Jeudi soir, je suis sensée être invitée par une amie…
- Alors moi aussi, je suis seule en ce moment… Il est dans sa famille…
- Vrai ?
- Oui, sa mère n’est pas très bien. Elle vit à Strasbourg, ça fait une trotte… Il est monté la semaine…
- Bon tu m’invites ? Officiel ? Un repas entre filles ?
- OK, une soirée pyjamas !
- Ah, oui, génial ! Je vais le lui annoncer ce soir…
La journée est passée vite…
Je ne me souvenais pas trop de cette incartade avec Nadine… Un instant de folie, une attirance subite et partagée, nos lèvres qui se joignent, dans un bar avec des espaces privés… Il ne restait que ça et on voulait parler de nos déboires amoureux, au calme…
Assises côte-à-côte, on discutait et soudain, une onde de cafard, 2 verres de Ti-punch, on se regardait, nos lèvres se rapprochaient, et on s’est enlacées tendrement en s’embrassant…
Pour moi, c’était comme un avec un homme… Un flirt…
Elle aussi, on a régi ensemble, surprises… J’étais encore sous le choc, mon ventre se calmait… Je n’ai jamais dit que j’aurais aimé continuer… Mon esprit avait mis un stop…
On s’est séparées en disant que c’était idiot, qu’on avait nos vies, nos hommes, même si justement, on était là pour faire un point…
Et puis elle était ma collègue, et je l’appréciais en tant que telle…
Je n’avais jamais eu de relations sexuelles avec une femme, juste des attouchements dans ma tendre *********…
- Salut toi…
- On s’embrasse ?
Un bisou sur les joues, comme entrée en matière…
Elle a préparé un repas, servi dans sa cuisine, vaste et claire, avec vue sur la campagne…
Apéro, on trinque, on en revient à ce fameux soir…
On est là pour le faire, ce saut dans l’inconnu d’une relation lesbienne à titre d’expérience…
- Tu le veux toujours ? On n’en n’a pas reparlé au bureau…
- J’y ai pensé, et repensé, et oui, je suis, comment ils disent, consentante !
- Viens sur le canapé, on mangera après… A moins que tu ne préfères ma belle chambre de célibataire ?
- La chambre, rideaux fermés, lumières tamisées, lit douillet, ambiance érotique…
Son baiser est merveilleux et mon ventre s’illumine…
D’un seul coup, debout, une étreinte sauvage, le même élan mutuel qui nous avait réunies…
On échange nos salives… Le flirt est acté…
On découvre cette complicité… Ce silence, cette tendresse, et nos mains qui découvrent l’autre femme…
La chaleur de son corps qui épouse le mien, et ce frottement délicieux de nos ventres et de nos poitrines, qui nous mettent en émoi, qui nous mettent le feu !…
Nos bras qui nous enserrent, nos mains qui se glissent, qui rendent compte de notre désir qui monte, qui s’installe…
On se calme… Nous regardant dans les yeux, puis serrées, tête contre tête, comme si on dansait…
Ses lèvres dans mon cou… Je frissonne…
Mon corps réagit à ces sollicitations sensuelles…
Ses mains glissent le long de ma robe…
Elle m’offre ses seins…
Nous sommes sur la même longueur d’onde…
On flirte en nous déshabillant, tendrement enlacées, jetant nos effets sur une chaise devant nous, restant en culotte…
- Tu es belle…
- Je suis bien dans tes bras…
- J’ai ressenti la même chose, quand tu m’as embrassée…
- Moi aussi… Mon ventre, une onde de chaleur… Comme avec un homme…
- Oui, vrai ! Viens… Goûtons à nos délices…
Ventre contre ventre, pubis en bataille, nos culotent s’évadent…
J’ai envie d’y goûter… A ce sexe de femme… A ce trésor caché…
Ma langue glisse, elle s’est écartelée et offerte, elle avait deviné, alors j’ai fait pareil, pour partager ces instants de découverte…
Mon ventre est en émoi, ma langue découvre son bonbon, son calice, elle se gave de nectar sucré, de parfums sensuels, mes cuisses s’écartèlent, la sienne met le feu à ma minette !
On feule toutes les deux ensemble, dans un accord parfait, nos sexes se percutent, s’embrochent, c’est stupéfiant, on les frotte, nos sucs se mélangent, et des sensations incroyables naissent dans nos vulves surexcitées…
On coule nos effluves de femmes, encastrant nos sexes, en nous embrassant, puis tâtant çà et là, massant ses seins, ondulant nos reins, pour vibrer cette première caresse très sensuelle…
On se tourne, on écarte nos cuisses, on passe en 69 allongées têtes-bêches, nos minettes exposées, ouvertes, sensibles…
Et nos langues font le reste, électrisant nos parties génitales, irradiant notre bas-ventre, on gémit de plaisir, ensemble, et c’est génial…
Elle suce mon clitoris, je découvre le sien et d’un doigt assuré, je le tourne, le sentant s’ériger, la faisant délirer, trembler sa jouissance, me donnant à elle, emportée par un orgasme…
- Oh, oui… C’est bon… J’aime tout…
- Moi aussi, c’est dément !
On ose… Nos doigts pénètrent nos puits d’amour en même temps, glissent, nous unissent dans des gémissements de félines…
On échange, on se tord, on essaie de provoquer, d’affoler, en pratiquant ce qu’on aime…
Je suce ses tétons rougis, je les malaxe tendrement, ses doigts me font minette, je coule entre ses doigts, comme un abricot juteux dont elle se pourlèche…
Des minutes d’un plaisir nouveau ; intenses, délibérément sensuelles, provocant un brin d’empathie, de sentiment, voire plus…
Je la vois en amante, et non plus en collègue…
Un pas de franchi, au-delà de l’expérience physique, j’ai un ressenti dans mon esprit, qui me fait aller vers elle, penser à elle, la faire jouir à mon tour, en l’embrassant comme un amant…
Elle doigte mon anus, j’en jouis de plaisir, je me donne, je la pénètre à mon tour, elle s’ouvre, et jouit comme moi, en se massant les seins et débitant des onomatopées cochonnes et délirantes...
On mange, on s’embrasse, on retourne au lit, on se caresse encore…
Je me sens ailleurs, avec elle, en vacances, en rêve ?
On se frotte tendrement, nos sexes masturbés par nos doigts délivrent leurs sucs, ruissellent, et on ose tout, lancées dans un concours de la plus jouissive des positions, vulves contre vulve, elle sur le dos, genoux repliés, sa foufoune à l’air, et la mienne venant frotter la sienne, les lèvres pleines de jus, j’ondule sur cette croupe offerte, on jouit ensemble, un tableau inédit pour moi et pour elle, qui n’avait aucune expérience dans ce sexe…
On va jusqu’au bout, délirant nos orgasmes, on tombe de côté, toujours collées par nos sexes, elle peut alors bouger un peu plus, et me donner toute sa sensualité et exprimer son plaisir à nous gousser…
C’était bon, intense, jamais atteint, nouveau, perturbant…
On reste enlacées, hébétées par cet élan mutuel et spontané…
Et si c’était ça ma voie conjugale ?
Vivre avec une femme, nous aimer, partager, vivre ces moments intenses, et aussi faire un enfant, à nous deux, élevé dans un cocon, avec tout ce que nous apportons…
- Je…
- Oui Claire ?
- J’adore… Je n’avais jamais envisagé de jouir autant dans les bras d’une femme… Juste parfois, comme dans ce bar, ressentir une sorte d’aimant…
- Moi aussi… Ce que je viens de ressentir bouleverse mes pensées… Tu m’apportes ce qui me manque… Tendresse, patience, partage, sexe, et cette complicité, qui nous unit…
- Je sais que tu n’aimes pas mêler sexe et travail… Je comprends… Je serai imperturbable au bureau… Poker face…
- Pareil, pas de changement dans nos rapports pros… Mais mes yeux te regardent avec un brin de tendresse désormais…
- Les miens se sont remplis de larmes, en te voyant jouir comme avec un amant…
- Nous aimons les même caresses… Nous aimons faire l’amour… Nous nous connaissons, la complicité a été immédiate, et aucun sentiment pour perturber ce premier échange… On a bien fait de réessayer… Ce baiser m’avait laissé un goût de regret…
- Je pense que pour moi aussi… J’ai fermé les yeux, rêvant de sentir la chaleur de ton corps contre le mien, avant de réagir à la situation…
- Mais…
- Oui ?
- Nous 2, on n’a pas d’avenir…
- J’y pense, je sais… Toi, tu es libre, tu as été déçue par ton ex, moi j’ai des doutes sur Marc… On s’entend bien, on s’apprécie… Il suffirait d’une étincelle pour que tout explose !...
- Tu crois qu’on pourrait vivre ensemble ?
- En tous cas, pour notre libido, y a pas photo, on est d’accord !
- Entre femmes, c’est tellement plus tendre, plus sensuel, plus partagé…
- Oui… On se revoit quand ?
- Ouh !...
- Je vois une solution…
- Laquelle ?
- On fait une soirée chez toi, et on laisse faire la nature…
- Ah ! Ça ! Tu parles de Marc ! Si tu lui laisses une ouverture, il va s’y engager ! On ne l’a jamais fait, mais il adore regarder des vidéos de femmes entre elles et en trio avec un mâle… Tu veux baiser avec Marc ?
- Pour le tester, pour toi, et puis pour nous maintenant, autant ne pas se cacher…
- C’est pas con, cela permettrait de tester ses limites…
- Et de le museler…
Samedi soir… Une soirée improvisée… Elle me téléphone en pleurs… Une artiste !
Il écoute vaguement… Je l’invite…
- C’est Nadine, larguée et solitaire… Je viens de l’inviter…
- Oh !... Elle travaille avec toi… Tu prends un risque, de la prendre en amitié…
- Je sais, mais elle m’est précieuse. Il faut qu’elle réagisse et oublie ce connard…
Les hommes sont désespérants d’égoïsme… Fondue bourguignonne ?
- Oui, c’est festif, on plaisantera, si elle réagit à mes blagues…
- Et à ton humour…
Je fais les présentations, évidentes, on est trois…
Elle a mis une robe rouge, sexy… Ses yeux sont rouges, elle lui sourit…
On parle du temps, du jardin, de la télé, des films de la semaine…
Le repas est gentillet, elle arrive à sourire aux plaisanteries de Marc…
Elle reçoit un gage, pour avoir perdu son pain…
Elle se plie au règlement « fondue »…
Le gage est de boire un petit verre de Cognac, d’un trait…
- Ouah ! ça fait du bien ! Merci… Je me sens mieux… Mon connard de copain a filé ce matin, emportant ses affaires, sa valise, ses disques, et ses habits… Cela m’avait donné un spleen, de me retrouver seule… J’ai essayé d’avoir une amie, mais pas joignable, alors j’ai pensé à toi… Je me suis imposée à vous, dans votre nid d’amour… Je m’en excuse de perturber votre intimité…
- Mais au contraire, tu l’illumines avec ta robe rouge, ton sourire et ta beauté…
- Oh, Marc ! Tu me dragues devant ta femme ?
- C’est juste un compliment mérité… Claire me comprendra… Je suis cash, parfois et dis ce que je pense…
- Alors jouons au jeu de la vérité… On ne se connait pas, et avec Claire, nous ne nous sommes pas amies, au sens échange et intimité…
- Tu sais que je n’aime pas les rapprochements entre collègues ou employés… On s’entend bien depuis des années, pour le job…
- C’est vrai, elle nous guide, nous dirige, mais n’impose jamais… Elle organise…
On va prendre le café au salon, sur la canapé…
Elle est rouge, le cognac a fait effet et le vin de Savoie aussi…
- Ouh, j’ai besoin d’un café, ou je vais plonger dans ces coussins…
- Tu peux rester dormir ici, ça ne nous dérange pas…
Sa robe remonte un peu, quand elle se penche pour vider sa tasse…
Marc, face à elle, doit se régaler…
- Tu veux un second café, un cognac ?
- Non, c’est gentil, je me sens un peu pompette… Il faut que je bouge…
- Oh, oui, si on mettait de la musique ?
- Marc, fais la danser, pendant que je débarrasse…
- Tu veux de l’aide ?
- Mais non, dansez ensemble !
La voici enlacée avec un Marc souriant… Ils échangent des paroles que je n’entends pas de la cuisine… Elle a l’air de le draguer, s’abandonnant contre lui, la tête dans son cou…
Le slow est prenant et tendre…
Ils se sourient… Elle me regarde… Je lui fais un signe…
Les mains de Marc la serrent contre lui, descendent dans ses reins, remontent…
- Il fait bon chez vous… J’ai bien fait… Vous êtes adorables tous les deux…
Marc, les mains dans ses reins, plaque son ventre contre le sien…
Ça devient chaud entre eux…Elle ondule, se frotte doucement…
Il doit la désirer, de la sentir ainsi, s’abandonner contre lui, maintenant elle passe ses mains autour de son cou…
Je vois ce qu’elle cherche… Elle l’excite !
Elle doit ressentir le sexe contre son ventre…
Ça me donne envie, moi aussi…
Marc me regarde…
Je m’approche d’elle… Je prends le relais de mon mari…
Elle reprend la même position, seins contre seins, ventre contre ventre…
Tout remonte dans mon esprit, j’ai envie d’elle…
Notre baiser est tendre et suave, tout mon corps ressent une onde de chaleur…
Je viens d’avoir un orgasme… Merveilleux de douceur, de tendresse…
Marc est interdit, assis, il nous regarde…
- Elle a besoin de repos, plus que de sentir ton sexe… Elle dort sur mon épaule… Emmène-la dans la chambre d’amis…
- Mais ! Non… Je…
- Je te connais Marc ! Tu étais à deux doigts de l’embrasser…
- Tu l’as bien fait ; toi !
- Juste de la tendresse et un merci d’avoir pensé à nous pour se faire consoler…
Il la soutient, j’ouvre la porte, éclaire, puis il sort…
Je lui ôte sa robe…
Elle est belle, désirable, en sous-vêtements coordonnés…
Je l’allonge et la recouvre d’un duvet…
Je range le reste, puis je vais dans ma chambre…
Marc me sourit…
- Tu es une drôle de bonne-femme… Tu ne la connais pas et tu l’embrasses pour la consoler !
- Je ne supporte pas te voir bander comme un taureau vicieux !
- Je… Et cela te permet de l’embrasser, ou j’ai raté un épisode ?
- Et toi ? Avec tes vestes pleines de cheveux blonds, tu as une explication ?
- Ah ? Des… cheveux blonds et longs ? Je ne vois pas !…
- Si, tu vois, je n’ai jamais dit « long »… Alors assume ! Je vais passer la nuit avec elle, pour la surveiller… Bonne nuit ! Et demain, je veux une explication !
De sentir son corps presque nu contre le mien m’affole et j’ai du mal à m’*******r…
J’ai envie de lui faire l’amour… Je revois notre soirée… Je ressens la même attirance…
Je me serre contre elle… Jusqu’à nous enlacer…
Elle me sent sans doute et respire moins fort…
Elle cuve… Elle ronflotte…
Sa peau est douce… ma main se fait légère… Elle m’ouvre ses cuisses, je me tourne de côté, une jambe à moitié sur elle…
Je frotte mon ventre sur le sien… Je sens ma vulve picoter… Je coule de désir…
Sa main glisse sous ma culote, la descend…
J’écarte les cuisses et sa caresse me fait jouir, son doigt m’a pénétrée et tourne dans mon vagin, il glisse et ressort, un autre trouve mon petit sexe caché…
Il me fait délirer… Il s’attarde sur mon clitoris bien réveillé, je tremble…
Je jouis de nouveau, emportée par une autre vague…
Je descends sa culotte, je retire le drap, la fait glisser jusqu’à ses pieds…
Je soulève ses cuisses, replie les genoux, sa chatte bien ouverte…
J’embrasse, je suce, je lèche, je salive, je savoure, je flirte… Elle feule son plaisir…
S’emboite en 69…
Mon doigt glisse une phalange, dans son méat détrempé… Elle soupire, s’écartèle…
Puis, chacune d’une main traitresse, on se masturbe réciproquement, nous délivrant de ce stress, de nous retrouver ici…
- Viens ! Oui, fais-moi jouir…
- Toi aussi ! J’ai envie de toi !
On ondule nos bassins, on se fait plaisir, on se fait jouir, on se pénètre magistralement, avec trois doigts en forme de sexe… C’est divin de se masturber en même temps…
Marc a ouvert la porte…
Il nous regarde… Il est nu…
Son sexe attire nos regards !
- Viens ! Baise nous ensemble ! Elle a besoin de sexe, et moi aussi, de m’éclater, de vivre des moments enivrants…
- Oui, viens, Marc, prends-moi avec Claire… Baisez-moi ensemble, ça fait longtemps que j’espère combler ma libido, me sentir de nouveau femme, désirée et partagée et réaliser mes fantasmes ! Devenir libertine…
Nadine a envie de lui, ma main dans sa chatte ne suffit pas…
Elle se tourne en levrette, ma main dans son vagin…
Elle lui offre son derrière… Il n’hésite pas un seul instant…
En nous caressant ensemble, massant nos seins, il flatte nos croupes, la prépare à ce qu’elle demande…
Puis il s’installe entre ses cuisses, son membre dressé…
Je le prends de ma main libre et le conduits sur l’anus luisant de sécrétions…
Le gland s’enfonce délicatement…
Elle se contracte et gémit de crainte, mais Marc est un expert.
Il passe sa rondelle doucement, attentif à ses réactions…
Puis il plonge dans ses entrailles, par des mouvements cadencés, de plus en plus excitants, lui provocant un orgasme irréel d’intensité…
Et tandis qu’il la sodomise, je la doigte avec mes trois doigts en ogive, et elle s’ouvre, se donne, jouit de nos caresses, par une ondulation de son bassin, se libérant sans complexe et s’exprimant avec force onomatopées…
Son orgasme puissant nous prend aux tripes, je m’allonge pour l’embrasser passionnément, masser ses seins, toucher les bourses de Marc qui la lutine avec application…
Elle a joui intensément, dans tout son corps…
- Vas-y, prends-la, tu en avais envie tout à l’heure en bandant comme un taureau !
Il la saisit par les hanches et la pilonne…
Ses seins battent la chamade, elle gémit, ondule sous lui, griffe les draps…
Et quand il ressent arriver la fin, il lui donne ses derniers coups de reins libérateurs, qui l’emportent dans ses nuages...
Il se vide en ahanant son plaisir de mâle, comme il me le fait parfois…
Puis il retombe entre nous, épuisé, vidé et content !...
- Oh, que c’est bon de faire l’amour entre amis, sans gêne, total, sans limite… Merci à tous les deux… Je me sens mieux… Vous m’avez libérée… J’ai joui tout mon *****, en libertine… Claire, reste avec moi… J’ai besoin de ta tendresse…
Au matin, nous nous levons dans les brumes…
Ce que nous voulions, nous l’avons eu !
Il nous a baisées toutes les deux…
Surtout elle !
Une nouveauté pour lui ! Affriolante ! Qui n’a pas froid aux yeux, se laissant tripoter devant Claire, en dansant…
Son regard coquin, ses yeux tristes, sa chaleur et son rire, et ses formes très attirantes, les feux verts qui s’allument, et notre complicité entre femmes…
Puis la découverte dans un partage inédit pour lui…
Des seins doux et pleins, une chatte avide de sexe et suave, un fourreau divin…
De quoi performer pleinement, excité par nos caresses lesbiennes devant lui…
Nadine a été le déclencheur d’une nouvelle passion… D’une nouvelle histoire…
Elle est devenue notre amie à tous les deux, Marc étant ravi…
Nous nous voyons très souvent, et Nadine partage ainsi nos vies, notre lit, se faisant souvent dévorer par nos jeux bisexuels très coquins…
Nous formons un trio de choc, au point d’être inséparables, de vivre ensemble…
Marc nous suffit (pour l’instant), mais on entretient des fantasmes, Nadine et moi, pour étendre notre trio, accédant à une parité nécessaire, pour nos libidos de femmes indépendantes et libertines…
FIN
Marika 842010 – Mars 2024
5 bulan lalu
